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FEYDEAU CHAMBRE 21

Le Vaudeville dont Georges Feydeau est le héros

Pour découvrir Georges Feydeau autrement, à l'occasion du centenaire de sa mort.


• Création originale de : Thierry Barbeau & Pierre Berriau

• Mise en scène : Thierry Barbeau

• Avec : Philippe Duquesne ; Pierre Berriau ; Caroline Proust ou Joséphine de Meaux (en

  alternance) ; Michel Bompoil ; Elise Ghienne ; Anne Loiret

• Musicien : Jean Raffin

• Maquilleuse : Mélanie Bruneau

• Costumes : fabriqués par les ateliers d'Angers-Nantes-Opéra

• Costumière : Carole Abdou-Collin

• Créations musicales : Pierre Berriau & POETa

• Equipe vidéo : "Réclame" : Jacques raffin & Gérôme Saldès




Production : Cie Les Mains dans les Poches

• Soutiens : Institut de Théâtre International ; Angers Nantes Opéra ; La ville de la Roche-sur-Yon

BANDE ANNONCE : RÉCLAME

Georges Feydeau a fini fou. Interné dans une maison de santé, à Rueil-

Malmaison, de 1919 à 1921.

Le meilleur moyen de célébrer le centenaire de sa mort n’est peut-être pas de mettre en scène une de ses propres pièces mais d’en écrire une nouvelle.


Ecrire non pas une pièce historique mais, à partir de sa vie, écrire une comédie où Georges Feydeau, enfermé dans la chambre de son pavillon et enfermé dans sa propre folie, devient le héros de son propre vaudeville.

Et un homme qui connait aussi bien les mécanismes du vaudeville ne peut que s’échapper par la grande porte.


Juin 1921.

Rueil-Malmaison.


- Georges Feydeau, célèbre vaudevilliste

- Sacha Guitry, ami d’un célèbre vaudevilliste

- Camille Claudel, artiste « libre » internée - Un général-docteur presque sud-américain

- Des domestiques maîtres du jeu.

- Du faux cinéma et du vrai vaudeville asiatique

- Des clairs de lune pianistiques de Debussy

- De la pulsion charnelle

- De l’espoir d’une grande santé retrouvée.

- Et une chambre 21 avec une porte. Ne reste plus qu’à l’ouvrir.

Note d'intention

Feydeau, fin de siècle, c’est l’histoire d’un homme qui a vécu à 200 à l’heure.

Feydeau a tout vu et tout connu : le tout-Paris, les grands boulevards, le luxe, le pouvoir, les femmes et les jeunes hommes, les collections d’oeuvres d’art, la reconnaissance de ses pairs et la reconnaissance du public, les drogues, mais également la nostalgie, le doute créatif, les problèmes d’argent, la

solitude …

Et, quelques années plus tard, en 1919, c’est ce même homme qui finalement se

retrouve en fin de vie au milieu de rien, avec un corps défaillant et un cerveau au

fonctionnement chaotique...

La mort gagnera toujours trop tôt.

Alors nulle autre issue que de mettre en scène son désir, jusqu’au bout et jusqu’au dernier souffle. Le sien et le nôtre.

Tout faire pour continuer à faire vivre le désir à n’importe quel prix.

Le désir comme seul antidote à la mort.

Le désir de jouer sa vie comme une pièce et la pièce comme sa vie

Le désir plein et total de faire rire

Le désir de valser et de faire chanter les voix

Le désir de recréer sur scène le jeune cinématographe

Le désir du spectacle total.

Et le désir de raconter, dans un grand éclat de rire, la tragi-comédie de Georges Feydeau comme l’image de notre grande comédie humaine et existentielle à tous.

Pierre Berriau . Thierry Barbeau. 

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