D'un Acteur, l'Autre
Production et diffusion de spectacles
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IL Y A UNE FILLE DANS MON ARBRE
Vivre sa vie dès l'enfance
Théâtre et tissus aériens
Spectacle jeune-public à partir de 8 ans
• Texte de Natalie Rafal - publié aux Editions Actes Sud / Heyoka Jeunesse
• Mise en scène : Cécile Rist
• Avec : Julian Peres (comédien et acrobate) ; Roxane Driay ; Natalie Rafal ; Michel Thouseau (musicien)
• Compositeur : Michel Thouseau
• Scénographie / costumes / affiche : Liina Keevallik
• Lumières : Dephine Perrin et Frédérique Steiner Sarrieux
Deux préados, quasi orphelins, en manque de lien, d'amour, en quête d'identité, de sens, de cohérence. Comment se contruire face au vide, à l'absence?
Deux solitudes peuvent-elles s'unir, se soutenir, se créer un avenir? Comment Imaginaire et réalité s'épaulent-ils, s'entremêlent-ils pour réinventer, remodeler le monde?
- Production : Compagnie Les Chants de Lames / Coproduction : Théâtre du Vésinet, Espace Culturel Boris Vian aux Ulis ; Studio-théâtre de Charenton. Avec l'aide au montage d'ARTCENA
- Soutiens : Région Ile de France ; ARCADI ; Conseil Départemental de l'Essonne ; Conseil Départemental du Val de Marne ; Ville de Charenton le Pont ; réseau ACTIF ; les Plateaux de l'Essonne "'Attention Travaux" ; Théâtre du Val d'Osne de Saint-Maurice ; La Lanterne de Rambouillet ; l'Espace Renaudie d'Aubervilliers ; le STC de Charenton ; l'ADAMI ; la SPEDIDAM.
- Distinctions : Texte lauréat de : l'aide à la création des textes dramatiques Artcena ; du prix de littérature dramatique Kamari ; du Comité de lecture des EAT et Influenscènes ; texte finaliste du prix Terzieff Lucernaire ; des Journées des Auteurs de Lyon ; du prix PlatO et du Jardin d'Arlequin
Cette création peut être accompagnée d'actions artistiques sur le territoire où elle est diffusée.
Nous contacter à cet effet (Cf. Dossier Pédagogique)
L'Histoire
Syd ne connait pas ses parents. Ils vivent quelque part, en Australie.
Comme d'hab, il passe tout l'été chez son grand-père, très occupé à penser le monde. Syd a un plan : creuser un tunnel pour rejoindre ses parents. Parce qque l'Australie, c'est tout droit. Son tunner débute au pied du grand chênen au fond du jardin. Mais cette année, il y a une fille dans son arbre : Lucille. Et elle a l'air décidé à rester. Son père est parti et il ne reste plus grand chose de sa mère. Hormis son sourire. Lucille a pu le sauver et l'emporter avec elle.
Scénographie
S'est rapidement imposée à nous l'idée d'un arbre suspendu, à l'instar des araignées dans les aires de jeux d'enfants. Notre arbre-araignée suspendu est un véritable terrain de jeu. Il donnera envie à chacun - adulte compris - de grimer dedans, de se balancer, de traverser, de crapahuter, de se suspendre, se poursuivre, s'éloigner ou se rejoindre. Il sera objet de fantasmes, convoitises, dangers, mais aussi un refuge. Un espace ludique qui nous permettra d'accéder à une poésie physique, visuelle et concrète, grâce à la façon dont les acteurs évoluent à l'intérieur. L'arbre est adaptable aux dimensions de tout plateau et peut s'accrocher à tous les équipements scéniques.
Extrait de presse : Gilles Costaz
"Il y a les pièces pour enfants qui content des histoires comme on le fait depuis la nuit des temps. Et il y en a qui, au lieu de se greffer sur une structure légendaire, prennent ou inventent une forme moderne, nous donnent l’impression de naître devant nous, comme si nous-mêmes ou nos proches étions la matière même du spectacle. C’est le cas du théâtre de Natalie Rafal, qui cumule les prix de théâtre pour la jeunesse et qui, après Marie Forte-Cuisse réussit à alléger le poids de l’histoire (et elle-même par la même occasion) – joli titre de 22 syllabes ! -, nous donne Il y a une fille dans mon arbre.
Natalie Rafal procède par petites touches qui touchent, glissent ou griffent. L’humour s’en donne à coeur joie, la fantaisie aussi (à cet âge-là, on croit aux dragons). Pourtant, il y a toutes les souffrances de l’enfance. De sa mère, Lucie dit : « J’étais juste sa fille, un bonus ». Phrase terrible ! Cette pièce est un texte subtil qui, en brassant des morceaux de la réalité et des songes, mène l’enfant de l’ombre à la lumière. On ne serait pas étonné que cet arbre soit, comme cet écrit théâtral, un charme."