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VERLAINE, TOUT L'AMOUR QUI SOIT

Théâtre contemporain

 

 

 

 

• Conception et interprétation : Jean O'Cottrell

• Textes de Paul Verlaine et Arthur Rimbaud

• Musiques de :   Frédéric Chopin ; Reynaldo Hahn Léo Ferré

• Au piano : Samson François et Diana Hughes

 

 

Pour plus d'informations sur le travail de Jean O'Cottrell : jeanoc.org

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Après Tout est fumée, du vent ! (adaptation de l'Ecclésiaste) et Van Gogh, autoportrait (tiré de sa correspondance), Verlaine, tout l'amour qui soit veut évoquer l'intimité d'un autre perdant magnifique.

 

Dans ces temps où se banalisent l'intolérance, l'égoïsme et la violence, il est essentiel de chanter l'amour. Et s'il est un poète de l'amour, de toutes les amours, c'est bien Verlaine.

 

"Il était le symbole de l'humanité la plus pure", a dit Stefan Zweig, "et on ne peut reconnaître la profondeur et la pureté de ses poèmes, leur pleine et entière humanité, qu'en les mettant en rapport avec sa biographie."

Verlaine, tout l'amour qui soit parcourt donc, l'existence amoureuse du Pauvre Lélian, au travers de ses poèmes.

À part dix-sept vers de Rimbaud, tout y est de Verlaine : de brefs passages de sa correspondance, d'une interview qu'il donna à une revue littéraire, des extraits des Poètes maudits mais, avant tout, sa poésie. Et il ne s'agit pas d'un récital de poèmes successifs.

Ceux-ci s'entrelacent et l'interprétation se veut la plus parlée, la plus simple possible, comme si le poète nous confiait ses amours. Tout montage induit un point de vue, mais c'est toujours notre cher Saturnien qui s'exprime. C'est lui qui se raconte, se justifie (parfois avec violence ou mauvaise foi), se lamente ou chante, jusqu'à son dernier souffle, la liberté et l'Amour.

Et, si nous avons choisi d'écarter ses Invectives, c'est pour faire nôtre son injonction : Fuis du plus loin la Pointe assassine, l'Esprit cruel et le Rire impur, qui font pleurer les yeux de l'Azur et tout cet ail de basse cuisine !

Car la Bonté c'est notre vie, et de la haine et de l'envie rien ne reste, la mort venue.

Cet homme, qui brûla souvent ce qu'il adorait naguère, pour adorer ce qu'il honnissait, ne se départit jamais des principes suivants : L’art tout d’abord doit être et paraître sincère et clair, absolument. L’art, mes enfants, c’est d’être absolument soi-même.Et vive un vers bien simple… simple comme on aime quand on aime vraiment et fort. Car aimer c’est l’alpha, fils, et c’est l’oméga.

 

De la musique encore et toujours ! La sienne est particulièrement singulière et reconnaissable entre toutes. Avec des mots pratiquement toujours simples, en se jouant de toutes les règles, en bousculant les normes, en revendiquant toutes les libertés, le poète boiteux renouvelle, avec sa musicalité titubante, toute la poésie et ouvre la voie à bien des successeurs. Quelques années avant lui, un compositeur avait révolutionné de la même façon la musique et particulièrement le piano : Chopin. Lui aussi est apparemment simple, se joue de toutes les conventions et son influence est toujours vivace. Et c'est pourquoi, il nous est apparu évident de l'associer à ce spectacle.

Quant à Léo Ferré, mélodiste hors pair, le travail fraternel qu'il fit sur les poèmes de Verlaine n'est pas étranger à la passion que nous avons pour l'auteur de Mon rêve familier.

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